Poésie, Poesia, Poiesis, gusanos inéditos
Esta poeta chilena, luego de pasar por los infiernos de la casa de Neruda, se ha convertido en una suerte de "out-sider" a medida que su escritura (que desarrolla la dialéctica de un asado con hombres que no saben jugar futbol y que por lo tanto, comen y hacen el amor) emerge entre los recodos de festivales y encuentros de poetas. Sin tener ningun libraco en el que aparezca ella como autora, nos parece un acto de justicia y sano re-equilibrio para contrarrestar las novissimas impostaciones de la poesia emergente chilensis.
Carla Valdés (1985) est une jeune poète inédite encore au Chili, mais qui mérite d'être lu... même au toilette. Voici quelques textes qui pourront provoquer des rêves bizarres chez certaines.
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I
Amant des fleuves humides
De ta tempête
J’ai perpétré un cri
Dans l’abolition du sinistre.
II
En meuglant.
Comme une louve tournant dans les racines
J’ai dévoré le vent,
Dans ta souterraine humanité.
III
Obscure,
Gémissant dans les échiquiers de la mort,
J’ai ouvert tes os,
Arraché ta sang,
Léchant le cadavre de l’angélique.
IV
Je marche par ton verger de vertèbres
Suant et échappant,
Etant l’artifice
Dans le feuillage fin du plaisir.
V
Je me libère,
Comme une bête
Comme des pluies
Comme des pleurs,
Et je suis le feu fragile,
Le borde de tes haleines.
VI
Après la satiété,
Moi et mon pubis
On est dormis dans la marée de tes colonnes.
Là-bas, mourantes
On avait essayés le préside.
VII
Furieuse, je me répète
Comme un serpent,
En train d’arder dans tes vagues lugubres
De ton abandon.
VIII
Dans ton intérieur
Je bats comme de la sang-pluie.
Au fond,
T’obscurité persécute comme un tremblement.
IX
Mon sexe fait écrouler la nuit
Avec ton ventre,
Et doucement nous nous melons
Dans l’odeur de nos enfants.
X
Je vole dans ton pressentiment,
Et je suis l’abime et le suicide
Dans la matière de ta tempête.
XI
L’orgasme,
Danse avec de la cadence dans les notes musicaux
Du rythme.
D’où j’ai des sons profonds
Pour t’abrité.
XII
La musique nait du tremblement
Et blaise le crie,
Au bal des cuises,
Nait le plaisir.
XIII
J’ai coupé mes jambes
Pour ne pas sentir le chuchotement aquatique
De tes langues flagellées
Et des mouvements.
XIV
Je porte une nuit douloureuse
Dans la moisissure de mes anches,
Se courbant dans tes glissantes
Lignes de douleur.
XV
Profite en moi, enflamme-moi
Chante dans mes seins,
Les rites de la folie.
ERO-FRAGMENTOS
I
Amando los ríos húmedos
de tu tempestad
perpetré un grito
en la abolición de lo siniestro.
II
Mugiendo.
Como una loba girando en las raíces
devoré al viento,
en tu subterránea humanidad.
III
Oscura,
gimiendo en los tableros de la muerte,
abrí tus huesos,
desgarré tu sangre
lamiendo el cadáver de lo angelical.
IV
Voy por tu huerto de vértebras
sudando y escapando,
siendo el artificio
en el fino follaje del Placer.
V
Me desato,
como la bestia
como las lluvias
como los llantos,
y soy el fuego quebradizo,
el borde de tus alientos.
VI
Después del hartazgo,
yo y mi pubis
dormimos en la marea de tus columnas.
Allí, furibundas
ensayamos el presidio.
VII
Furiosa, me repito
como una serpiente,
ardiendo en las olas lúgubres
de tu abandono.
VIII
Dentro de ti,
palpito como sangre-lluvia.
En lo hondo,
tu oscuridad persigue como un temblor.
IX
Mi sexo derrumba la noche
con tu vientre,
y lentos nos trenzamos
en el olor de nuestros hijos.
X
Vuelo en tu pálpito,
y soy abismo y suicidio
en la materia de tu tempestad.
XI
El orgasmo,
danza cadente en las notas musicales
del ritmo.
Por eso, tengo sonidos hondos
para anidarte.
XII
Del temblor nace la música
y desgarra el grito,
en el baile de los muslos,
nace el Placer.
XIII
Corté mis piernas,
para no sentir el murmullo acuático
de tus lenguas flageladas
y los m o v i m i e n t o s.
XIV
Llevo una noche adolorida,
en el musgo de mis caderas,
curvándose en tus escapadizas
líneas de dolor.
XV
Gózame, enciéndeme
cántame en los senos,
los ritos de la demencia.
Water-neon
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